spasmophilie

Comment réagir face à une crise de spasmophilie ?

Il est difficile de rester indifférent face à un spasmophile en crise. En effet, la crise est souvent spectaculaire pour les personnes aux alentours et survient le plus souvent devant un public.

Lorsque vous voyez une personne haletante, atteinte de contractures musculaires au niveau des membres supérieurs (cela peut être les doigts ou la paume de la main), et paraissant perdre connaissance, dites-vous qu’elle doit faire une crise de spasmophilie. Le souffrant peut également vomir. Quels gestes faut-il adopter face à cette personne, et quels sont ceux qu’il ne faut pas faire ?

Identifier les symptômes

Comprendre la personne en pleine crise de spasmophilie vous aidera à réagir correctement. Voici ce qu’elle ressent :

– juste avant les contractures, elle a une sensation de malaise et ressent des picotements aux extrémités (cela peut être les mains, les pieds ou même les lèvres).
– pendant les contractures, elle ressent des douleurs similaires à des crampes, généralement au niveau des mains.
– elle a l’impression de manquer d’air.
– si son entourage croit qu’elle a perdu connaissance, ce n’est pas vraiment le cas, car elle perçoit très bien les bruits autour d’elle. Elle est semi-consciente.

Comprendre les causes

Une personne spasmophile aura tendance à souffrir d’hyperémotivité ainsi que de toutes situations pouvant entraîner un stress. Ainsi, la moindre contrariété peut vite devenir insurmontable et elle va rapidement perdre pied. Cela se manifeste par un état d’hyperventilation chez le sujet avec une accélération de la fréquence respiratoire.

Certains professionnels associent la spasmophilie à un manque de calcium ou de magnésium provoquant ainsi les crampes et les fourmillements, mais d’autres chercheurs remettent en cause cette hypothèse qui ne semble pas vraiment tenir la route.

Aucune cause génétique n’a également pu être démontrée même si les médecins constatent souvent des antécédents familiaux chez la personne atteinte de spasmophilie.

Quels gestes adopter ?

Il est primordial de réagir dès les premiers symptômes visibles.

1. Isolez le patient dans un endroit tranquille, loin de la foule.

2. Rassurez-le pour qu’il ne panique plus et qu’il retrouve son calme. Cela l’aidera à réguler son rythme cardiaque, autrement dit sa respiration. N’oubliez pas qu’il vous entend, alors parlez-lui pour apaiser son stress.

3. Prenez ses mains et formez-les en conque, placez-les devant son nez et sa bouche, puis demandez-lui de respirer. Cette manœuvre qui va durer quelques minutes atténue l’hyperventilation dont il souffre. En effet, ceci a pour conséquence de diminuer la perte de gaz carbonique liée à l’apport de dioxygène entraîné par l’hyperventilation et donc d’éviter l’alcalose respiratoire. (1)

4. Si rien ne change, mettez la personne en position latérale et composez le numéro du SAMU (15) ou appelez les urgences dont le numéro est le 112 dans les pays de l’UE.

Il ne faut surtout pas laisser le patient au milieu du bruit et il est important d’éloigner les curieux qui risquent de s’écrier ou de prononcer des propos alarmants. Cela ne ferait qu’aggraver son état.

La spasmophilie peut aussi être la conséquence d’un chagrin ou d’une déception. Les sujets les plus vulnérables sont en général les jeunes femmes.

Comment vaincre la spasmophilie grâce au Training Neuro Sensoriel méthode Quertant/Giraudeaux ?

Au cours de ces 20 dernières années, nous avons été souvent confrontés au sein de nos centres CeREN à de nombreuses personnes dites ‘’spasmophiles’’.

Après dépistage sur nos appareils diploscopes TNS, nous avons constaté que ces personnes présentent toutes un dérèglement des centres nerveux auto régulateurs de la base du cerveau. Comme l’avait démontré au milieu du 20ème siècle le Pédagogue Français visionnaire Georges Quertant, la base du cerveau ou mésendiencéphale assure le contrôle automatique et involontaire de nos trois grands modes de vie ou système : vie sensorielle, neurovégétative ou psychique. Tout dérèglement de ces centres de la base entraîne donc une triple expression avec symptômes sensoriels (troubles visuels et auditifs, fourmillements, picotements…), végétatifs (boule dans la gorge, oppression thoracique, spasmes intestinaux, migraines, céphalées, tachycardie, troubles du sommeil …) et psychiques (anxiété, dépression, phobies…).

Les symptômes dont souffrent les personnes spasmophiles peuvent tous êtres considérés comme des troubles fonctionnels sensoriels, végétatifs ou psychiques.

Il est d’ailleurs intéressant de noter que le terme spasmophilie n’existe seulement qu’en France et en Belgique.

La rééducation des centres mésendiencéphalique par le Training Neuro Sensoriel permet une diminution de l’intensité, un espacement puis une disparition des crises chez la plupart des personnes spasmophiles.

L’alimentation à Haut Potentiel par sa capacité à améliorer nettement les capacités fonctionnelles du système nerveux s’est avérée être un outil remarquablement efficace.

Certaines plantes ont également un effet très intéressant sur les personnes spasmophiles et vous pourrez consulter d’ici quelques mois de nombreuses informations scientifiquement documentées sur notre site consacré au BioHacking : www.laboratoiremitraverse.

Faites confiance à CeREN et ses 20 ans d’expérience dans le dépistage et la rééducation des troubles fonctionnels nerveux

(1) L’alcalose respiratoire, ou ventilatoire, est un trouble de l’équilibre acido-basique du sang qui se caractérise par une hausse du pH dont l’origine est respiratoire.
Cette technique n’est valable que pour une alcalose respiratoire, mais peut être dangereuse s’il s’agit d’une hyperventilation liée à une autre cause. Il est donc important de ne la pratiquer que sur avis d’un médecin ou si le patient vous le demande.

Frank Giraudeaux
Diplômé de l’Université de Psychologie de Reims
Fondateur des centres CeREN et du Training Neuro Sensoriel méthode Quertant/Giraudeaux
Alimentation à Haut Potentiel
Méthode NesHealth

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