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Les psychobiotiques pour la dépression

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Qu’est-ce que la dépression ?

La dépression est caractérisée par une humeur mélancolique, une aversion pour l’activité et une difficulté à éprouver du plaisir ou de l’intérêt. Elle est considérée comme l’un des troubles mentaux et comportementaux les plus répandus dans le monde. Elle est le plus souvent causée par une combinaison de facteurs, notamment les antécédents familiaux, l’abus de substances, les problèmes de santé chroniques et les changements majeurs de la vie.

Il faut distinguer l’épisode dépressif des fluctuations ordinaires de l’humeur. En cas d’épisode dépressif, l’humeur dépressive est présente la plus grande partie de la journée, tous les jours et pendant au moins deux semaines. La dépression se différencie de la déprime passagère par son caractère durable et handicapant. En cas de dépression mineure chronique, soit d’une humeur triste, déprimée ou maussage durable, on parlera de dysthymie.

D’autres symptômes de la dépression sont fréquents, notamment :

  • difficultés de concentration ;
  • sentiments de culpabilité excessive ou faible estime de soi ;
  • désespoir face à l’avenir ;
  • idées suicidaires ;
  • troubles du sommeil ;
  • fluctuations de l’appétit ou du poids ;
  • fatigue intense ou perte d’énergie.

Dépression : causes, neurotransmetteurs et microbiote intestinal

Parmi les facteurs biologiques, on trouve le déséquilibre de certains neurotransmetteurs, comme la sérotonine, la dopamine ou le GABA, qui sont impliqués dans la régulation de l’humeur, du plaisir, de l’anxiété et du stress.

Il existe des médicaments antidépresseurs, notamment les ISRS, ils présentent cependant divers inconvénients, notamment d’intolérance au médicament, une action tardive, une efficacité inconsistante et de potentielles réactions indésirables. Il est donc nécessaire de trouver de nouvelles mesures thérapeutiques pour la dépression, et le microbiote intestinal pourrait nous éclairer à ce sujet. C’est ce que nous verrons dans cet article avec les psychobiotiques.

Le microbiote intestinal est impliqué dans de nombreux aspects de la santé et de la maladie chez l’homme. Récemment, des études animales ont montré les effets bénéfiques des psychobiotiques sur le comportement et les symptômes dépressifs. Les mécanismes possibles comprennent la modulation de la fonction du système immunitaire, la régulation à la baisse de l’axe HPA (impliqué dans le stress), l’augmentation de la biosynthèse de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA) qui est impliqué dans la relaxation et l’anxiolyse, et l’augmentation de la sérotonine.

Qu’est-ce que les psychobiotiques ?

Les psychobiotiques sont des probiotiques qui ont un effet bénéfique sur la santé mentale, notamment sur les troubles dépressifs et le stress chronique. Les probiotiques sont des micro-organismes vivants, comme certaines bactéries ou levures, qui peuvent améliorer la santé de l’hôte lorsqu’ils sont ingérés en quantité suffisante. Les psychobiotiques sont des probiotiques qui agissent spécifiquement sur l’axe intestin-cerveau, c’est-à-dire la communication bidirectionnelle entre le système nerveux central et le système digestif.

Les effets de la supplémentation en psychobiotiques sur les symptômes dépressifs ont été étudiés dans une revue systématique publiée en 2020 [DOI: 10.1016/j.clnu.2019.06.004]. Dans l’ensemble, sept études ont révélé une amélioration significative des symptômes dépressifs par rapport au placebo, à la suite d’interventions psychobiotiques, que ce soit sur le plan de la santé ou de la maladie (dépression, diabète, sclérose en plaques…), bien que ces données soient encore préliminaires.

Les psychobiotiques peuvent agir sur les neurotransmetteurs de plusieurs manières :

• En les modulant indirectement par l’intermédiaire d’autres molécules. Par exemple, certains psychobiotiques peuvent produire des acides gras à chaîne courte (AGCC), comme le butyrate, qui ont un effet anti-inflammatoire et neuroprotecteur. Les AGCC peuvent également stimuler la libération de sérotonine et de dopamine dans le cerveau.

• En influençant le système immunitaire et le système endocrinien. Par exemple, certains psychobiotiques peuvent réduire le niveau de cortisol, l’hormone du stress, qui est souvent élevé chez les personnes dépressive. Ils peuvent également diminuer la production de cytokines pro-inflammatoires, qui sont associées à la dépression et à la dérégulation du microbiote intestinal.

Cependant, la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine par les bactéries intestinales n’a pas d’effet direct sur l’humeur, puisque ces molécules ne peuvent pas passer la barrière hémato-encéphalique, qui sert à protéger le cerveau, et l’action de la sérotonine sur le système nerveux périphérique n’est pas pertinente pour le statut émotionnel.

Les meilleurs psychobiotiques

Parmi les souche de psychobiotiques, on peut citer :

• Lactobacillus plantarum PS128 ou P8 : ces souches ont réduit significativement les symptômes dépressifs et amélioré la qualité de vie chez des patients souffrant d’un trouble dépressif majeur.

• Lactobacillus helveticus R0052 et Bifidobacterium longum R0175 : ce mélange a diminué le niveau de cortisol (l’hormone du stress) et amélioré l’humeur chez des volontaires sains exposés à un stress chronique. Pour lutter spécifiquement contre le stress, on peut également recommander le le Lactobacillus casei Shirota.

Les psychobiotiques se présentent sous différentes formes : gélules, sachets, poudres ou boissons/aliments fermentés. Il est recommandé de suivre les indications du fabricant ou du professionnel de santé qui les prescrit. En général, il faut prendre les psychobiotiques au cours des repas, quotidiennement et pendant plusieurs semaines ou mois, pour observer un effet sur la santé mentale. Il faut également veiller à choisir un produit de qualité, contenant des souches bactériennes identifiées et vivantes en quantité suffisante, et à le conserver dans des conditions optimales (au frais et à l’abri de la lumière).

Le Training Neuro Sensoriel

Une autre méthode qui peut aider à rétablir l’équilibre nerveux et à préserver la santé mentale est le Training Neuro Sensoriel (TNS). Il s’agit d’une technique de santé intégrative qui stimule l’auto-guérison de l’organisme en corrigeant le dérèglement des centres nerveux régulateurs de la base du cerveau et les troubles fonctionnels. Cette méthode utilise des appareils d’optique spécialisés qui mesurent le dérèglement de la motricité oculaire en lien avec le dysfonctionnement des centres nerveux. Nous proposons ensuite des exercices personnalisés qui visent à rééduquer les centres nerveux et à restaurer leur fonctionnement optimal.

Le TNS peut apporter des solutions définitives à l’ensemble des troubles fonctionnels nerveux qui gâchent le quotidien, comme l’angoisse, les phobies, les tocs, la dépression, le burn out, la fatigue chronique, les allergies, les troubles digestifs, les difficultés scolaires, etc. Et également améliorer le fonctionnement de l’axe intestin-cerveau en agissant depuis les centres régulateurs cérébraux et périphériques, directement connectés à la sphère intestinale. De ce fait, le TNS peut être utilisé en synergie avec les psychobiotiques pour renforcer leur efficacité et obtenir des résultats durables. En combinant ces deux méthodes, on peut espérer retrouver un équilibre nerveux, une meilleure humeur et une meilleure qualité de vie.

N’hésitez pas à prendre rendez-vous pour un bilan Training Neuro Sensoriel méthode Quertant/Giraudeaux dans le centre CeREN® le plus proche de chez vous, afin de bénéficier de nos 25 ans d’expérience sur plus de 10 000 personnes.

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